Gin Léopard – 2ème partie

Bonjour à tous,

Chouette !, M. Philippe Lamy nous gratifie d’un test de la Gin LEOPARD dans le dernier Parapente Mag.

Avec son curriculum, son appétence pour L’Ozone ZENO (sa référence) et cette bonne centaine de voiles qu’il a pu tester dans sa carrière, voilà un article digne d’intérêt qu’il conviendra de comparer au mien en toute modestie.

Nous ne lui en tiendrons pas rigueur de comparer avec ce qu’il connait, c’est bien légitime, il en connait un rayon en matière de précision d’enroulage de thermique, sans aucun doute plus que moi.

En tout cas, ca fait plaisir de trouver des similitudes entre ses écrits et les miens, mais il est tout de même regrettable qu’il ait pondu son article, je cite : sans avoir suffisamment volé pour vraiment être catégorique sur ses avis…   … Il a un peu bâclé ! c’est qu’il est très occupé le monsieur !

  • Pour information, il rappelle qu’il est en bas de fourchette en S avec son Ptv de 85Kg.

Alors que moi, je suis en taille L au 2/3 de la fourchette avec mon Ptv de 118Kg.

On peut donc penser que de la XS à la L, ça ne fait pas la même chose en l’air question comportement.

Je vais donc reprendre quelques points, et tenter d’approfondir ses fameux avis…

  • Repliage soigné SVP : Cela fait des années que tous le monde a pris l’habitude de positionner et compresser les cloisons inter-caissons dans une housse de pliage, ici rien de nouveau, par contre sans chaussette c’est mission impossible ! à cause des joncs.

Le soin apporté au parapente est le même que celui que vous prodiguez aujourd’hui.

Les joncs supportent bien la chaussette, dixit Éric ROUSSEL (Gin).

  • Le tangage : il écrit : amortie en tangage bien marqué, mais un poil moins que sur la ZENO.

Question tangage pour moi : Y’en a pas du tout….

Comme ça y’a plus qu’a gérer le roulis et le lacet.

Je ne sais pas comment il voit son poil de moins !?

  • Le roulis : Il n’en parle pas spécialement, car en réalité c’est ce qui procure tout le plaisir du pilote, le truc fondamental pour faire un beau virage tout en finesse et en doigté ; Ce qui fait la différence entre un Niviuk, un Ozone ou un Advance.
  • Le lacet : Et là c’est le drame, il n’a rien compris, il nous explique vaguement que la voile a un mordant qui fonctionne plus par demi-aile. Clairement, pour moi, si chaque moitié de voile fait sa vie indépendamment, je crois que je ne l’aurais pas achetée.

En réalité, il a été confronté comme moi à un départ de la voile sur l’axe de lacet, car il a trop freiné sa voile dans la turbulence, et qu’elle lui a « expliqué » à sa façon que c’est une situation qu’elle n’apprécie guère. Comme vous, lorsque vous flirtez avec la vitesse de décrochage pour reposer au déco : La voile vous dit NON.

Je pense sincèrement qu’il est passé à côté du sujet lacet, et qu’il aurait mieux valu creuser ce chapitre qui me semble primordial, avant d’entamer son article journalistique.

  • Dernier point à son avantage, et non des moindre, il explique qu’il faut éviter de faire les oreilles (de toute façon ça descend à 1.4m/s seulement), et qu’il faut faire les B3 !!!

Pour le coup, je veux bien une vidéo ou une explication rationnelle du truc, parce que je ne connais pas cette technique. Si on me fait une démo, faisable en toute quiétude, je prends !

Conclusion : Je n’ai pas détaillé les points qu’il a abordé, avec lesquels on ne peut être que d’accord, ainsi que ses a-priori qui doivent concerner uniquement la taille qu’il a essayé.

Il ne détaille pas le décollage, car sa technique doit être meilleure que la mienne.

Pourtant il réclame un soin particulier au gonflage propre à ce type de voiles, pas spécialement lié aux suspentes dégainées, mais plutôt à l’envergure.

Sur ce, je vous souhaite de bons vols à tous, sans oublier de rappeler qu’un gun sans vent, ça fait un tas aussi comme tout le monde !

Laurent

3 commentaires sur “Gin Léopard – 2ème partie”

  1. pinaise, ça avionne!
    j’ai hâte de te retrouver en transition…en attendant d’en savoir plus sur la King 2
    En tout cas, elle semble très réussit / Zéno, Méru…
    Malheureusement, elles sont de plus en plus cher nos chères voiles.

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