W-E du 11/01, première de l’année !

Quand nous sommes arrivés vers midi il y avait une seule aile en l’air : rassurant ! Petit passage dans Noyers pour le casse-croûte, ce qui nous a permis de découvrir ce charmant village, l’un des plus beaux de France avec ses pavés et ses maisons à colombages plusieurs fois centenaires.

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Il y a 3 décos à Noyers, tous les trois avec une orientation globalement SSO. La plupart des modèles dispo sur Windy prévoyaient du SO avec du 15 et des rafales à 30, à l’exception d’AROME qui annonçait du SSO avec moins d’écart entre les rafales et le flux établi. Au final on a eu un flux de S donc un peu travers gauche mais relativement régulier. C’est pourquoi ça volait sur le déco des Clorges (le plus connu) puisqu’il a le meilleur rendement en Sud. En revanche le soleil promis par la plupart des modèles n’est jamais arrivé. C’est peut-être ce qui a limité l’occurrence des rafales ?

Arrivés au déco nous avons été rejoints petit à petit par d’autres pilotes pour la plupart locaux qui nous ont expliqué le site avec patience et bonne humeur.

Vers 13h, un premier vol nous permet de découvrir le site. Un vol très légèrement pimenté par quelques rafales, mais rien d’effrayant. Une accalmie nous fait poser Fabio et moi après 20 min de vol et quelques « touch-downs » au déco. Petite faute d’inattention à l’atterro en ce qui me concerne : en chambrant le camarade en train de plier j’effleure un arbre avec la suspente de stabilo ; maudit moi ! ça aurait pu mal tourner. Cédric a quant à lui réussi à choper le dernier bout de zéph pour poser à l’atterro.

Bien lui en a pris : avec les pluies des semaines précédentes le champ qui paraissait verdoyant de loin était en réalité bien boueux. Extrados, sellette, sac de portage et autres saucisse-bag : tous baptisés, pas de jaloux ! En fait si : les chaussures et bas de pantalon ont vraiment subi le chemin du retour, les sabots des vaches ayant littéralement transformé le chemin du retour en chemin des dames, version 1917 (à quelques « détails » près).

On retrouve Cédric pour casser la croûte. Vers 15h une fois les sueurs froides évaporées et la chaleur revenue, on y retourne avec plaisir ! Le site n’est pas très large : la zone exploitable en soaring ne dépasse pas 400 m, mais je ne pense pas avoir vu plus de 5 ou 6 ailes en l’air en même temps. En revanche le déco est sain et dégagé derrière, ce qui laisse de la place pour y poser sereinement : ça faisait longtemps que je voulais pratiquer cet exercice, et le site s’y prête à merveille. 40 minutes de vol entrecoupées de reposes-gonflages-redécollages au déco, puis le flux de sud commence à s’estomper tout doucement. Il est temps de rentrer, et cette fois j’évite soigneusement de poser en bas !

Aux bouchons près au retour sur Paris, la découverte très sympa d’un site qui se trouve finalement moins loin des portes de Paris (en temps du moins) que la côte normande ! Des sites incomparables dans leur configuration, leurs possibilités et leur fréquentation, mais qui ont tous leur charme.

Je n’aurais pas pu espérer une meilleure remise en sellette aussi tôt dans l’année, et j’espère comme vous que ce n’est qu’un avant-goût de ce que la belle saison aura à nous offrir !

:+1:

PS : j’ai encore oublié de faire des photos de nos évolutions, heureusement que Cédric a assuré.

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