Grenois samedi 22 Octobre

Encore une belle journée de parapente hier, avec Nadir et Louis, l’une de nos jeunes recrues.

Arrivés vers 12h30, nous aurions pu nous donner rendez-vous un peu plus tôt pour profiter au max de la journée car il y avait déjà du monde en l’air à notre arrivée. Grand soleil, ciel vierge de tout cum.

J’accompagne Louis à la pente-école pour l’aider à vérifier les réglages de sa sellette et de son accélérateur. L’exercice de gonflage se transformera en plouf involontaire : parmi toutes les mises en garde, je n’avais pas pensé à celle-ci, pourtant pas la moins évidente. Pas de conséquence pénible ce coup-ci, sinon un léger hors terrain (elles planent trop bien ces ailes-écoles !). Il me manque la formation d’accompagnateur de club, mais il faut déjà passer le BPE… pas pour tout de suite donc.

Vers 14h je laisse Louis à ses exercices de gonflage et autres ploufs pour aller rejoindre Nadir et le reste de la nuée, soit une vingtaine d’ailes en l’air. Conditions tranquilles, presque trop : très rares seront ceux à avoir trouvé le thermique permettant de depasser les 500 m d’altitude. Les émagrammes laissent penser à de l’instabilité avec des plafs d’au moins 1000 m, mais probablement que les sols détrempés n’ont pas eu le temps de sécher malgré le soleil et les températures très au-dessus des normales de saison.

L’arrivée vers 16h d’un voile d’altostratus annonce la fin des festivités. Nadir nous avait prévenu que tous les modèles annonçaient pétole à 18h. Et effectivement, dès 17h il fallait commencer à optimiser ses virages pour se maintenir au-dessus du déco. Vers 17h30 je finis de chatouiller la canopée pour me poser après 3h de vol : encore une belle session pour travailler mon endurance en l’air !

Après avoir posé j’apprends que Louis s’est pris un retour à la pente au cours d’un plouf, heureusement sans conséquence grave. Mais le jeune a la tête dure, et il en redemande ! Prescription du docteur : 10 h de gonflage intensif, à Courcouronnes ou ailleurs. :stuck_out_tongue:

Moules et entrecôtes à Clamecy, puis retour à Paris, fatigué mais ravi d’avoir pu reprendre l’activité dans de telles conditions après 4 mois de disette !

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